La sélection norvégienne a infligé une défaite cinglante à l’équipe d’Italie lors du match d’ouverture des qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Les Scandinaves ont dominé les Azzurri sur le score sans appel de 3-0 grâce aux réalisations de Sorloth, Nusa et Haaland. Cette rencontre disputée à Oslo le 7 juin 2025 marque un début catastrophique pour les Italiens dans leur campagne de qualification.
Défaite historique des Azzurri face à la puissance norvégienne
La sélection italienne a subi une humiliation mémorable face à la Norvège dans ce premier match des qualifications pour le Mondial 2026. Les hommes de Luciano Spalletti ont montré un visage alarmant tout au long de la rencontre, incapables de produire le moindre tir cadré jusqu’à la 92e minute. Cette performance désastreuse soulève de sérieuses interrogations sur l’avenir de la Squadra Azzurra dans cette campagne de qualification.
Les Norvégiens ont parfaitement exploité les faiblesses italiennes. Alexander Sorloth a ouvert le score suite à une double erreur de Bastoni, défenseur central de l’Inter. Le joueur italien a d’abord manqué son changement d’orientation avant de ne pas réussir à maintenir le hors-jeu sur le service de Nusa pour l’attaquant de l’Atlético Madrid, qui n’a pas tremblé devant Donnarumma.
La domination stérile des Italiens (66% de possession en première période) contraste avec l’efficacité redoutable des Scandinaves, qui ont porté le score à 2-0 grâce à une action individuelle remarquable d’Antonio Nusa. Le jeune talent a éliminé Rovella avant de décocher une frappe imparable pour le gardien du PSG. La première période s’est conclue par un troisième but signé Erling Haaland, profitant d’une récupération haute de Ryerson sur Tonali pour partir seul face à Donnarumma et conclure avec sang-froid.
Buteur | Minute | Action |
---|---|---|
Sorloth | 23′ | Service de Nusa après erreur de Bastoni |
Nusa | 36′ | Action individuelle, frappe puissante |
Haaland | 42′ | Passe décisive d’Odegaard après récupération |
L’attaque italienne en panne totale face à la solidité norvégienne
La prestation offensive des Azzurri s’est révélée catastrophique, avec une inefficacité criante dans le dernier tiers du terrain. Le premier tir cadré italien est intervenu à la 92e minute par l’intermédiaire de Lucca, entré en jeu en seconde période. Cette statistique illustre parfaitement l’incapacité des Italiens à inquiéter la défense norvégienne malgré une possession de balle largement en leur faveur.
Les choix tactiques de Spalletti peuvent être remis en question. Le sélectionneur avait opté pour Raspadori plutôt que Frattesi en soutien de Retegui, mais ce dernier s’est retrouvé isolé face aux défenseurs norvégiens Ajier et Heggem. L’absence de soutien des milieux de terrain et le manque de disponibilité de l’attaquant ont considérablement limité les options offensives italiennes.
La défense scandinave, parfaitement organisée, a annihilé toutes les tentatives italiennes grâce à:
- Un bloc compact empêchant l’utilisation des couloirs
- Une supériorité dans les duels aériens neutralisant Retegui
- Des récupérations hautes permettant des transitions rapides
- Une discipline tactique exemplaire tout au long de la rencontre
- Une coordination parfaite entre les lignes défensives et le milieu
Les changements inefficaces et l’avenir compromis
Face à cette situation catastrophique, Spalletti a tenté de réagir en seconde période en procédant à plusieurs changements. L’entrée de Frattesi à la place de Rovella visait à apporter plus de percussion offensive, mais n’a pas modifié la physionomie du match. Les introductions successives de Lucca, Orsolini, Ricci et Dimarco n’ont pas davantage inversé la tendance, illustrant les limites actuelles de cette sélection italienne.
L’absence de réaction des Azzurri après la pause est particulièrement préoccupante. Malgré un léger repositionnement tactique, l’équipe a continué à se montrer incapable de créer le danger. La Norvège aurait même pu aggraver le score, notamment par l’intermédiaire de Berge dont la frappe a heurté le poteau de Donnarumma.
Cette défaite place l’Italie dans une position extrêmement délicate dès le début des qualifications. Après avoir manqué les deux dernières Coupes du Monde (2018 et 2022), le spectre d’une troisième absence consécutive se profile sérieusement. Les prochaines rencontres du groupe s’annoncent déjà décisives, avec la nécessité impérative de redresser la barre pour éviter de devoir passer par les barrages.
Une crise profonde à tous les niveaux
Cette défaite historique révèle une crise profonde au sein du football italien. Les supporters présents à Oslo ont manifesté leur mécontentement par des chants hostiles en seconde période, témoignant de la frustration grandissante du public italien après les échecs successifs de la Nazionale ces dernières années.
L’échec de ce soir soulève de sérieuses questions sur:
- La pertinence des choix de Spalletti après l’Euro 2024 désastreux
- La responsabilité du président de la fédération Gabriele Gravina
- La capacité des joueurs à représenter dignement le maillot azzurro
- L’état actuel du vivier de talents dans le football italien
- La nécessité d’une refonte complète du projet sportif national
Le contraste est saisissant entre la valeur théorique de cette sélection italienne (comprenant le gardien du PSG champion d’Europe, plusieurs joueurs de l’Inter finaliste de la Ligue des Champions, Udogie vainqueur de l’Europa League, Tonali titulaire à Newcastle) et la prestation indigente proposée face à une Norvège classée 38e au classement FIFA. Cette équipe nationale semble avoir perdu son âme et sa combativité, valeurs historiquement associées au football italien.
Pour éviter un nouveau fiasco mondial, une réaction immédiate s’impose. Les prochaines rencontres détermineront si cette génération possède les ressources mentales et techniques pour redresser la situation ou si le football italien doit envisager une reconstruction complète, tant au niveau des joueurs que des instances dirigeantes.
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