Une soirée historique s’est déroulée au Parc des Princes ce mercredi 7 mai 2025, où le Paris Saint-Germain a validé son billet pour la finale de la Ligue des champions en disposant d’Arsenal 2-1 (3-1 sur l’ensemble des deux matchs). Dans une ambiance électrique, les Parisiens ont fait preuve d’une maîtrise remarquable pour décrocher leur deuxième finale de C1, après celle perdue en 2020 contre le Bayern Munich.
Donnarumma et Hakimi, les héros parisiens d’une qualification méritée
Face à des Gunners déterminés qui ont entamé la rencontre avec une intensité impressionnante, le PSG a pu compter sur un Gianluigi Donnarumma en état de grâce. Le portier italien a réalisé plusieurs parades décisives, notamment une intervention exceptionnelle sur une frappe enroulée de Bukayo Saka destinée à la lucarne. Cette performance confirme les propos d’Arteta après la rencontre : « Sur les deux matchs, leur meilleur joueur a été leur gardien ».
Mais c’est Achraf Hakimi qui a véritablement scellé le sort de cette demi-finale. À la 72e minute, le latéral marocain a profité d’une erreur de Thomas Partey pour inscrire le but du 2-0 après un une-deux avec Dembélé. Sa frappe placée dans le coin inférieur n’a laissé aucune chance à David Raya, pourtant auteur d’une belle prestation, notamment sur un penalty de Vitinha qu’il a repoussé quelques minutes auparavant.
Le premier but parisien, lui, était déjà tombé en première période dans des circonstances similaires, profitant d’une perte de balle d’Arsenal pour convertir rapidement l’opportunité. Arsenal a finalement sauvé l’honneur à la 76e minute grâce à Bukayo Saka, récompensé de son excellente performance, mais il était déjà trop tard pour espérer renverser la situation.
Statistique | PSG | Arsenal |
---|---|---|
Buts | 2 | 1 |
Tirs cadrés | 5 | 6 |
Possession | 47% | 53% |
Arrêts décisifs | 3 | 1 |
Arsenal s’incline avec les honneurs malgré un début de match prometteur
Les Londoniens peuvent nourrir des regrets, notamment sur les vingt premières minutes de la rencontre où ils auraient pu, selon Mikel Arteta, « mener 3-0 ». La formation anglaise a effectivement démarré le match pied au plancher, mettant la défense parisienne sous pression et se créant plusieurs situations dangereuses. Mais les Gunners ont buté sur un Donnarumma inspiré et ont manqué d’efficacité dans les moments clés.
« Je suis très fier des joueurs, de ce que nous avons fait aujourd’hui et de la façon dont ils ont géré la pression », a déclaré Mikel Arteta après la rencontre. « Sur de longues périodes des deux matchs, nous avons été bien meilleurs qu’eux. Mais nous ne sommes pas qualifiés, et cela doit faire mal. »
L’entraîneur espagnol a également souligné l’importance des zones de vérité dans cette compétition : « Cette compétition se joue dans les surfaces, et dans les surfaces il y a généralement les attaquants et un gardien. Leur gardien a été leur meilleur joueur dans les deux matchs. »
Le parcours d’Arsenal en Ligue des champions s’arrête donc en demi-finale, mais avec la satisfaction d’avoir montré un tout autre visage que lors de leur élimination timide l’année précédente. Les Gunners auront notamment démontré qu’ils peuvent rivaliser avec les meilleures équipes européennes, même si l’absence d’un véritable « renard des surfaces » aura peut-être coûté cher, comme l’a souligné Martin Keown sur TNT Sports.
Un PSG impressionnant aux portes de l’histoire
Pour le Paris Saint-Germain, cette qualification constitue une étape supplémentaire vers le premier sacre européen de son histoire. Après avoir éliminé plusieurs formations anglaises de premier plan durant cette campagne (Manchester City, Liverpool, Aston Villa et maintenant Arsenal), les Parisiens se préparent à défier l’Inter Milan en finale à Munich le 31 mai.
Ce parcours remarquable est d’autant plus impressionnant que le PSG s’appuie sur une équipe relativement jeune et renouvelée par rapport aux saisons précédentes. L’équipe dirigée par Luis Enrique se démarque grâce à un jeu collectif séduisant et une solidité défensive retrouvée.
Les moments forts de cette qualification parisienne sont nombreux :
- Les arrêts décisifs de Donnarumma qui ont maintenu le PSG dans le match
- La réalisation clinique d’Hakimi après un mouvement collectif fluide
- La gestion des temps faibles face à la pression initiale d’Arsenal
- Le penalty arrêté par Raya qui aurait pu relancer le suspense plus tôt
- La capacité à préserver l’avantage malgré la réduction du score
Rendez-vous à Munich pour une finale prometteuse
La finale entre le PSG et l’Inter Milan s’annonce comme un choc de styles entre deux formations au football attractif. Pour l’une des cinq grandes ligues européennes, une longue attente prendra fin le 31 mai : soit l’Inter deviendra la première équipe italienne à remporter la Ligue des champions depuis l’Inter de José Mourinho en 2010, soit le PSG sera le premier club français à conquérir ce trophée depuis l’Olympique de Marseille en 1993.
Le Paris Saint-Germain, qui n’a plus gagné de trophée européen depuis la Coupe Intertoto en 2001 (victoire contre Brescia aux buts à l’extérieur après un match nul 1-1 sur l’ensemble des deux rencontres), part avec le statut de favori, mais devra se méfier des « monstres de mentalité » de l’Inter.
La finale de Munich représente une opportunité en or pour le PSG d’entrer définitivement dans le gotha du football européen. Après l’échec de 2020 face au Bayern, dans un stade vide en raison de la pandémie, les Parisiens auront cette fois l’occasion de soulever le trophée devant leurs supporters et d’écrire la plus belle page de l’histoire du club.
Cette qualification et cette performance collective valident que le PSG a franchi un cap dans sa maturité européenne, confirmant sa place parmi l’élite du football continental. Rendez-vous le 31 mai à Munich pour ce qui pourrait être le couronnement d’un parcours exceptionnel pour les hommes de Luis Enrique.
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